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Compte rendu atelier 6.12.24 et prochaines dates

Photo du rédacteur: Romain DelaireRomain Delaire

Bonjour à toutes et tous,


Merci à ceux qui ont participé à l’atelier visio de vendredi dernier, et pour les autres, vous êtes toujours les bienvenues pour les prochains. Vous trouverez à la suite de ce mail le compte rendu des notions principales qui se sont présentées à nous.


Le prochain atelier aura lieu le samedi 21 décembre de 13h à 16h. Toujous via GoogleMeet, rien à installer sur votre ordinateur ou téléphone, juste un lien que je vous envoie par mail et il vous suffit d’avoir un micro connecté pour y participer. Le prix de participation est de 20€, et pour vous inscrire => romaindelaire46@gmail.com


Autrement, les live Questions/Réponses des vendredi à 19h continuent sur Youtube et Facebook. Vous pouvez m’envoyer une question écrite, et je vous donnerai ma perception de ce que dégage l’énergie de votre intention en direct pendant le live. Pour envoyer vos questions => romaindelaire46@gmail.com


Merci de vos attentions

A bientôt

Romain


Et voici le compte rendu de l’atelier en Visio-conférence du vendredi 6 décembre 2024



« J'aime organiser, planifier et mettre en place mais je n'aime pas me laisser aller lorsque je suis plongée dans l’événement que j'ai initié. »


Nous avons besoin d'être actif, responsable et impliqué dans tout ce que nous entreprenons. Il y a nos entreprises aux ambitions concrètes (les objectifs que vous vous donnez dans votre métier, pour votre habitation, pour votre famille...), et il y a nos entreprises aux ambitions plus floues (je décide d'aller faire un tour pour rien, d'aller à telle soirée, de regarder tel film, de parler à telle personne en attendant le bus...). Que nous comprenions ou non où mènent nos actions, le soin de ce que nous sommes demande que nous osions la même responsabilité et la même générosité. Lorsque vous sur-investissez le « faire » et que vous désertez « l'être » (ou l'inverse), vous devenez petit à petit absent partout.

Si tu ne fais pas l'expérience de l’événement que tu organises en simple participant, si tu ne sens pas avec les autres ce que produit ou non ton initiative, de quoi vas-tu partir pour inventer la suite ? D'un fantasme, le fantasme de ce que ton événement a été. Vous devez être les cobayes de votre propre expérience pour pouvoir vous rendre des comptes et vous appuyer sur du solide pour inventer vos prochaines expériences. Dessiner l'expérience demande du soin, de la responsabilité et de l'attention ; vivre l'expérience, se laisser toucher et transformer par l'expérience demande du soin, de la responsabilité et de l'attention. Où que je sois, quoi que je fasse, je suis l'ambassadeur de mes valeurs, de ma sensibilité et de ma vision.



« Je ne supporte pas la rage qui m'habite. »


Être humain c'est aussi être habité par une urgence de vivre, d'aimer, d'exprimer...

Quand vous ne libérez pas cette urgence en ne vous engageant pas à exprimer ce qui vous touche et que vous avez besoin d'impacter dans votre monde, c'est comme si vous vous reteniez d'aller faire caca. Vous bloquez le canal et l'embouteillage crée petit à petit une somatisation qui va s'étendre aussi profondément que votre détermination à ne pas vous libérer. Vous devez assumer que, ce qui vous touche dans votre monde au point de vous rendre malade, a besoin de votre attention, de vos propositions, de votre investissement et de votre engagement. Et comme être humain n'est pas qu'être habité par cette forme d'urgence, lorsque vous vous êtes libéré à l'endroit approprié et que vous avez nettoyé les toilettes derrière vous, vous pouvez vaquer légèrement, vivre les expériences qui vous inspirent et qui elles-même sont le repas qui produira la prochaine digestion et libération. Si vous voulez toucher, vous devrez accepter d'être touché. Si vous voulez recevoir, vous devrez accepter de donner. Si vous voulez vous enrichir, vous devrez accepter d'enrichir votre monde.



« J'ai perdu un être cher, la famille s'est déchirée autour de cette perte, j'en veux à tout le monde, je ne veux plus les aimer. »


Être humain c'est perdre. Perdre ceux que l'on aime, perdre l'espoir, perdre ce qu'on voulait gagner. C'est comme ça, c'est mécanique. Quand on perd ça peut faire un peu mal et parfois ça fait horriblement mal. C'est comme ça. Nous avons le devoir de nous sonder nous-même et de nous offrir les espaces et les conditions pour vivre cette douleur, l'exprimer, la partager, la transformer si vous voulez, mais nous devons la vivre. Quand vous décidez que telle douleur est inacceptable et qu'évidement vous trouvez un responsable sur qui taper pour défouler le surplus de douleur ingérable, vous ne faites que vous entêter devant une énergie qui trouvera son chemin que vous le vouliez ou non. Nous avons tous en commun ces douleurs horribles et atroces. Quand vous essayez de faire les forts, de faire comme si vous ça ne vous atteindra pas, vous demandez aux autres de faire taire leurs douleurs, vous leur demandez de faire comme vous, de s’asseoir dessus et d'être heureux sans faire de vagues. Ainsi vous amplifiez l'espace dans lequel, autour de vous, il devient de moins en moins possible de vous donner de la force pour traverser ce qui vous touche profondément.

Votre libre arbitre est de vous laisser toucher et de partager ce que ça vous fait à vous de vivre, de perdre et de gagner, votre libre arbitre est d'offrir aux autres l'espace d'être touché devant vous et de partager ce que ça leur fait de vivre, de perdre et de gagner. Votre libre arbitre n'est pas de commander ce qui va vous arriver.


Pour vivre, pour synchroniser votre esprit et votre corps, pour être capable de penser et que votre pensée ai un impact sur le monde matériel qui vous entoure, vous avez besoin d'être amoureux. Quand vous êtes en état d'amour, votre acuité et vos capacités à apprendre et intégrer sont décuplées dans une mesure qui -pourquel qu'un qui n'est pas amoureux- paraît surhumaine. Mais une histoire d'amour peut commencer par une ivresse amoureuse. C'est-à-dire que cette énergie qui remplit, fait se sentir à sa place et capable de tout, peut être utilisée pour essayer de se venger des souffrances du passé, éviter l'altérité du présent et la peur du futur. Alors l'ivresse dure un temps, et puis celui qui croyait ne plus être blessable grâce à cette histoire d'amour réalise que ce n'est pas tout à fait ça. Il peut décider que c'est à cause de cette histoire d'amour; qu'une autre histoire d'amour le révélera comme il est persuadé de le mériter. Ou, il peut choisir de s'investir, de s'engager, de traverser, de garder ce qui fonctionne et de prendre soin du reste, d’inventer, d’expérimenter une autre manière de vivre le reste. Alors les racines peuvent doucement prendre de la profondeur en terre. Les saisons, les aléas, les difficultés et les joies partagés seront le terreau de cette force que les humains produisent et qui lie un esprit à son corps.


Tout le monde est en amour, tout le monde est en train de vivre une histoire d'amour, des histoires d'amour, entre humains, avec un art,un sport, une passion, une vision... Ceux avec qui vous traversez les temps ont avec vous un lien qui peut alimenter cette énergie qui vous fait vous sentir à votre place et capable de tout. A vous d'assumer vos histoires d'amour. A vous de soigner ces relations, de vous livrer et de vous donner les moyens d'entendre et de vous faire comprendre. Parfois il faut des années d'incompréhension, mais assumer l'amour qui nous lie et le sacré des souvenirs qui disparaîtront avec nos mémoires est la base de ce qui permet à un humain d'être à sa place dans ce monde.



« Mes parents ne m'ont pas donné les moyens d'être autonome. »

« Comment faire pour être une bonne maman ? »


Être parent c'est faire ce qu'on pense qu'il faut faire, c'est faire ce que l'on sent et qu'on n'avait pas imaginé qu'il faudrait faire et c'est aussi être tributaire de ce qui se produit et devant lequel nous sommes impuissants.

L'amour, la tendresse et le besoin de soin que l'on ressent pour un parent pourrait nous tenter de vendre que nous serons toujours là, que nous saurons quoi faire et être quoiqu'il arrive, que nous saurons protéger ceux qu'on aime quoiqu'il arrive. C'est faux et pour celui à qui on tente de vendre ça, ça sonne faux immédiatement. Mais quand l'autre n'a pas les ressources pour repousser ce mensonge et achète cette promesse, commence alors un jeu de sur-enchère qui inexorablement devra retrouver son équilibre dans cette vérité assumée pour les deux parties : Je suis ce que je suis aujourd'hui. Je suis là aujourd'hui, je veux, je fais pour moi et par extension pour nous aujourd'hui. Mais pour demain je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui m'arrivera, je ne sais pas ce qui t'arrivera, je t'aime maintenant, c'est tout ce que je sais.



« Je ne veux pas grandir, être adulte c'est chiant, c'est des responsabilités et de la gravité. Mais je veux m'épanouir, me réaliser, partager et être quelqu'un d'entreprenant. »


Il y a un choix à faire et une lucidité à assumer. Certains enfants de par leur histoire deviennent des adultes très tôt. J’entends ici qu'ils comprennent par la force des choses (expériences souvent déchirantes pour eux...), qu'eux seuls pourront s'engager à vivre la vie qu'ils veulent et à prendre soin de ceux qu'ils aiment comme ils le veulent. Les violences extrêmes produisent malheureusement cette marque indélébile en eux qui leur permet de savoir faire la différence entre une situation réellement grave, et le trac, la peur de ne pas être à la hauteur et d'échouer.

Et il y a des adultes qui fonctionnent toujours comme des enfants. Ils ont trouvé une forme de « confort » dans l'idée de désigner tout un tas de responsables à leur condition. Ils peuvent chaque jour justifier de leur incapacité à oser se confronter à leur trac, à leur peur de ne pas être à la hauteur et d'échouer.

C'est à vous de regarder avec le cœur, avec le ventre, avec votre détermination et votre instinct comment se comportent les autres autour de vous. C’est à vous de nourrir en vous, en eux, ce que vous vous souhaitez à vous-même.



« Je ne sens pas toujours mon corps, je me sens coupé de mon instinct, je ne sais plus m'orienter dans ces moments.»


Nous avons des réflexes, des conditionnements de fonctionnement c'est certain. Il me semble important de nous approprier ces phénomènes. Non pas pour en être coupable, mais pour en prendre la responsabilité et ainsi osé essayer autre chose. Donc je reformulerai par « Pourquoi je me coupe de mon instinct, pourquoi je me désoriente ? »

Ainsi je peux prendre le « contrôle » de mon corps, et plutôt que de bouder parce que je ne le comprends pas, je peux me lever, je peux essayer des choses, je peux le bouger, lui faire goûter des efforts ou des douceurs, je peux activement faire du lien avec lui et retirer les histoires que j'ai mis entre lui et moi. Voilà pour la réponse technique.

Dans l'énergie de la personne qui pose la question, il y a pour moi : j'ose utiliser mon instinct pour ce qui est raccord avec les personnages que j'assume d'être, mais lorsque ce que je n'assume pas d'être m'attire, alors je coupe, je m’empêche de dire et de faire ce que je veux, me sentant en contradiction et donc incapable de justifier que je sais ce que je fais.

Si j'assume que je ne sais jamais vraiment ce que je fais, que tant que je sens que j'ai envie de le faire, je le fais, que je suis à l'écoute de ce qui pourrait entrer dans mon monde pour me demander de changer de direction, qu'en fonction de ce que je sens je peux acquiescer et changer de direction ou refuser et continuer, ou encore trouver un terrain où les deux se côtoient ; alors je n'ai plus besoin de me couper, puisque oui, quoi que je fasse, je fais comme je peux, comme je sens, et je suis toujours ouvert à ce que l'on a à me dire, tout en gardant la responsabilité de ce que j'en ferai.



« Le contact est coupé, nous ne nous entendons plus, c'est impossible de communiquer. »


Si communiquer est se faire entendre, comprendre et reconnaître, alors oui c'est hors de notre portée. Je n'ai pas le contrôle sur ce que l'autre entend et comprend de ce que j'exprime. Je ne peux pas forcer l'autre à reconnaître ce que je voudrais qu'il voit chez moi.

En revanche, si je ne cherche pas à être entendu, compris ou reconnu; que je communique parce que j'ai besoin de partager et de donner gratuitement ; que le seul fait d'essaimer mon monde de mes actes, de mes mots, de mes attentions et de ma générosité nourrit mon plaisir d'être parmi vous ; alors je suis pour vous une proposition et non-plus une obligation ou une injonction.

Nous touchons ici le rapport à la rentabilité, à la volonté d'optimiser chacune des secondes de notre vie pour être certain que nous ne faisons rien pour rien, que nous serons récompensés et que nous ne perdons ni notre temps, ni notre argent. Faute Grave ! Blague !

Il n'y a que ce qui en nous ne réalise pas que donner de soi c'est rendre riche l'autre et que nous ne pouvons être riche que dans un monde de gens riches pour se positionner de cette manière. Bienvenue dans le panier de crabe. On ne sort pas de ce panier en pointant du doigts les autres et en éliminant les parasites qui n'ont pas compris. On en sort en aidant les autres à ne plus avoir peur d'être parasité, à ne plus avoir peur que l'autre leur prenne ce qui est à eux, à oser leur générosité et la gratuité de leur expression. Et on permet aux autres de trouver cette force en eux en donnant l'exemple, en mettant en pratique soi-même ce que nous leur proposons de faire. On continue de les conseiller, mais on met en pratique les conseils qu'on leur donne.



« Et toi Romain, qu'est-ce que tu fais quand on te pose une question, qu'est-ce qui se passe, où vas-tu chercher ces réponses ? »


Ce que j'essaie de faire c'est de t'écouter, de t'entendre, de ressentir réellement ce que tu vis en étant immergé dans ton monde. Et en même temps je n'oublie pas que c'est l'histoire de ton monde, que ce que je sens de toi en t'intégrant dans mon monde est différent. C'est le lien entre ce que tu vis en ton monde et ce que je vois que tu vis dans mon monde que j'essaie nourrir. J’essaie de faire cohabiter nos mondes, de nous construire un monde dans lequel mon monde nourrit le tien et ton monde nourrit le mien. Quoique tu vives, quoique tu sois, je m'efforce de me souvenir que je t'aime. Je m'efforce de puiser en moi ce que ça veut dire pour moi de t'aimer maintenant, et j’essaie d'oser tout de suite cette inspiration spontanée

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