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Compte rendu de l’atelier en Visio-conférence du samedi 21 décembre 2024.

Photo du rédacteur: Romain DelaireRomain Delaire


Introduction :


Tout ce qui est grand est construit sur quelque chose de petit. Tout ce qui brille est bâti à partir de quelque chose d'obscur. La vie la plus gracieuse et la plus complexe puise ses prémices de primaires déjections d'autres formes de vies.

Les mondes de l'imaginaire, du fantasme, du mensonge et de la prédominance de l'apparence nous ont tenté à essayer de vendre que nos réussites n'étaient pas posées sur la somme de nos échecs ; que notre puissance n'avait pas été révélée par l'évidence de notre impuissance.

Cette tendance, ou plutôt cette déviance, a produit une somme de violences extraordinaire. Violences encore courantes en nous et entre nous. Cette violence c'est la violence faites aux femmes, la violence faites aux enfants, la violence faites aux tendres, aux généreux et aux fragiles. Les femmes, les enfants, les tendres, les généreux et les fragiles sont les sources d'inspiration primaire. C'est pour les remercier, c'est pour les honorer, c'est pour les renforcer et les aider que tout les autres se mettent à l’œuvre, battissent des foyers, inventent tout et n'importe quoi qui pourrait produire la richesse qui permettra de mettre à l’abri ces gens qu'on aime et qui donnent leurs sens à nos vies.


Mais la gymnastique n'est pas toujours évidente puisqu'à l'extérieur comme à l'intérieur de vous, pour avoir accès à cette force qui donne le pouvoir d'être capable d'énormément, il est nécessaire de se laisser être exposé au féminin, à l'enfance, à la tendresse, à la générosité et à la fragilité. Et cette exposition est intense et profonde, on n'en revient jamais indemne, on en revient toujours différent. On en revient aussi reconstruit, neuf et donc fécond, capable et puissant ; prêts à nous battre pour servir et honorer, mais lorsqu'il est à nouveau temps d'y retourner, il nous arrive de rechigner. C'est précisément cette flemme (au mieux), cette lâcheté (au pire), qui est le terreau du racisme, de la misogynie, de l'homophobie et de toutes les formes de xénophobie.


Les relâches, les pauses, les temporisations ne sont pas de notre ressort. Ce qui est de notre ressort est de nous investir totalement dans le mouvement présent. Aucun des compartiments de nos vies ne mérite moins d'attention, de présence et d'implication qu'un autre. Le masculin qui pénètre comme le féminin qui accueille, le masculin qui structure comme le féminin qui fluidifie, les labeurs comme les célébrations, le travail comme les loisirs sont en réalité les deux faces d'une même pièce. L'un nourrit l'autre, l'un donne son sens à l'autre, les deux ont besoin d'engagement, de soin, d'implication et de présence.


N'allez pas chercher plus loin, ce que vous ne respectez pas dans le monde, ce à quoi vous refusez d'être exposé de votre monde est la source de ce qui vous ronge en dedans (au pire) ou qui vous empêche d'accéder à ce qui vous revient de droit (au mieux).



《Pourquoi est-ce que je suis considéré comme fragile et à prendre en charge ? En collectivité je me sens souvent pris à parti, remis à ma place et en défiance avec la hiérarchie》


La mise en lumière, le fait de monter sur scène, de se montrer au monde, de sortir du bois ou simplement de proposer quelque chose aux autres est un processus qui se travaille et se prépare dans l'ombre. Nous avons tous besoin de partager aux autres ce qui est beau pour nous. Nous avons besoin que la beauté qui nous touche trouve un vecteur qui permette de la partager.

Lorsque ce travail de l'ombre est négligé, ce partage s'immisce au mauvais moment, au mauvais endroit, de la mauvaise manière. Un cercle vicieux s'amorce alors => Je vais sur la scène de quelqu'un d'autre produire le spectacle que je ne prépare pas pour ma propre scène ; mon spectacle est mal reçu puisque je n'ai pas pris le risque d'inviter mon public et que je me produit devant le public d'un autre ; j'en conclus que mon message est mauvais ce qui justifie que je ne crois pas en lui et que je ne le travaille pas dans l'ombre. Ma boucle est bouclée, je me fustige, j'ai toutes les raisons de continuer à ne rien faire jusqu'à la prochaine pulsion de partage vital qui, elle aussi n'étant toujours pas préparée, se conclura par la même fin de boucle => mon message est médiocre !

Stop, il y a bien quelque chose de médiocre dans mon processus mais ce n'est pas mon message ; ce qui est médiocre c'est à quel point je ne donne pas les moyens à mon message d'être entendu. Ce qui est médiocre c'est de ne pas assumer la passion que j'ai pour mon message et ainsi de ne pas m'investir dans cette relation quoi qu'il en coûte. Et ça, ça se sent !

Le message compte autant que le messager. Votre public perçoit et se positionne intuitivement en fonction d'à quel point vous assumez l'amour que vous portez à votre message. Si bien qu'il peut vous arriver vous-même d'être inspiré par quelqu'un de passionné par un sujet qui, à priori, ne vous intéresse pas. Ce qu'on aime nous les humains, c'est être inspirés par ceux qui ont osé se donner les moyens de vivre leur histoire d'amour comme nous-même n'avions pas imaginé, ou oublié qu'il était possible de le faire.


Donc pour revenir à notre question initiale, oui, lorsque j'utilise un collectif que je n'ai pas invité à recevoir mon message, lorsque je ne prends pas le risque de n'avoir aucun public : je ne suis pas reçu et instinctivement les autres sentent que je suis en surchauffe, que je suis rongé par le message que je ne soigne pas dans mon intimité et que je les utilise pour justifier mon cercle vicieux. Alors il est facile de comprendre pourquoi les autres me considèrent comme quelqu'un qui est en fragilité et qui a besoin d'être pris en charge. Finalement personne ne me prend à parti, mais je suis bien remis à ma place d'apprenti, devant oser aimer son message et préparer le terrain propice à son expression.

 


 « Nous n'arrivons pas à nous entendre, à nous comprendre, à nous retrouver avec mon amoureux, je me sens dévastée. »


Chacun œuvre, chacun contribue, chacun fait sa part. Ce qui nous rapproche comme ce qui nous sépare nous échappe à tous. 

Pourquoi nous sommes-nous rencontrés à tel endroit, à tel moment alors qu'il aurait été aisé que nous passions l'un à coté de l'autre sans nous voir ? Pourquoi quand tout semble nous réunir quelque chose peut nous en empêcher ?

Nous sommes tous tributaires d'aléas qui nous dépassent. Cette constante est à la fois la source de la conscience du miracle pour tous, et le socle du respect entre tous. La rencontre est un miracle, la séparation est un miracle. Lorsque nous oublions cette constante, nous sommes immédiatement séparés, puisque pour pouvoir être ensemble, il nous faut accepter que ce ne sera pas toujours le cas. Si je ne le supporte pas, si je ne veux pas le respirer et reconnaître le contrat (être ensemble est possible si ne pas être ensemble est possible), alors je me retrouve immédiatement plongé dans la séparation que je refuse. Voila pour la réponse technique.


Si je plonge dans l'énergie de la personne qui pose la question, ce que je sens est : Je veux que cette histoire d'amour me fasse oublier le reste de ma vie. Je veux que l'autre me vende qu'il a ce pouvoir de me faire oublier qui je suis. Et lorsque la réalité commence à faire surface  (je ne suis pas uniquement cette histoire d'amour), je fais une crise, je me mets en danger pour qu'à nouveau on me promette l'impossible.


Lorsqu'il n'est pas le moment de vous prendre en charge vous-même, vous trouverez de réelles histoires d'amour qui vous prendront en charge. Des histoires d'amour qui assumeront de ne pas trop vous bousculer, de rentrer dans votre jeu, de vous soigner et vous aimer tout en vous laissant tourner en rond. Et lorsque le moment sera venu, vous trouverez les histoires d'amour qui vous trouveront capable de regarder cette réalité en face « Je t'aime, nous sommes en amour, mais je ne te vendrai pas l'impossible car ce qui m'interresse est le possible entre nous. Ne compte pas sur moi pour m'immiscer dans ce qui ne me concerne pas chez toi, mais compte sur moi pour prendre soin de ce qui ne te concerne pas chez moi ».



« Je ne veux pas être utilisé par les autres, on utilise les objets, pas les gens. A la limite par les gens que j'aime pourquoi pas, mais je ne veux pas être utilisé par ceux que je n'aime pas, par ceux que je n'ai pas choisis »


Attention de ne pas mettre votre énergie à un endroit qui serait tellement hors de votre contrôle que vous seriez confrontés à un puits sans fond. La vie humaine ici dans notre réalité est une suite de scènes de théâtre. Chaque jour de votre lever à votre coucher, vous rencontrez et donnez la réplique à une multitude de personnages. De vos proches à vos moins proches jusqu'aux inconnus qui, pour certains, ne font que figuration. Chacun de ces personnages joue un rôle crucial pour vous, ils vous permettent de jouer, d'exprimer, d'incarner, ils vous donnent le change, vous permettent d'avoir l'occasion d'improviser, d'écrire en temps réel votre vie à chaque rencontre. 

Sous cet angle vous utilisez chacun de ces personnages, vous les utilisez pour vous définir vous-même, pour vous tester, vous expérimenter, vous inventer et vous réinventer. Notez que, vu de cette manière, personne ne peut vous empêcher d'utiliser les autres et vous ne pouvez pas empêcher les autres de vous utiliser.   

Le sujet n'est donc pas de choisir qui m'utilise ou non mais comment ai-je envie d'utiliser et d'être utilisé ? Comment j'assume d'aller vers les scènes et les personnages avec lesquels j'ai envie de jouer ? Et comment j'improvise lorsque je suis pris dans une scène que je n'ai pas vu venir et qu'il m'est proposé d'y jouer un rôle ?


Et l'amour dans tout ça ?

A cet endroit l'amour est à la fois ce qui produit les rôles, et qui se produit au-delà des rôles. Oui je suis utilisé et j'utilise ceux que je croise, et en même temps je les sens réellement. Je sens qu'ils sont là, contre moi. Je sens ce qu'ils traversent, ce qu'il vivent, ce qui les touche, ce qui les anime. Je sens leur peau, leurs regards, leur chaleur, leur cœur qui bat, leur grâce, leurs gestes, leur doutes, leurs peurs, leur courage, leur lâcheté. Je sens l’énergie qu'il leur faut invoquer, pour eux aussi vivre leur personnage, y croire et continuer. Je sens que dans ce jeu de dupes, ce chaos, cette occasion d'inventer tout ce que je pourrais imaginer, je ne suis pas seul. Les autres sont bien là contre moi. C'est bien moi qu'ils ont choisi pour un temps, pour partager leur croissance, leur vie, leur rêve, leur scène. L'amour c'est d'honorer à quel point c'est grâce à la fervente présence des autres que je peux être qui je suis et qui je veux. 



« J'ai beaucoup de choses, je ne manque de rien, je reçois beaucoup des autres mais je ne sais pas quoi en faire. »


Le jeu ne se dessine pas tout seul. Le jeu ne se dessine pas sans ton implication, ton rêve et ta folie. Initialement la matière est une boite de Lego en vrac, sans forme. Potentiellement on pourrait fabriquer beaucoup de choses différentes avec, mais sans l'idée d'un enfant, les pièces de 

Lego restent un potentiel chaotique rangé dans un placard. C'est ici que l'âme entre en jeu, c'est ici que ta folie entre en jeu. Que veux-tu faire de cette matière ? Quel délire veux-tu vivre ? Quelle construction veux-tu essayer et quel jeu pourras-tu jouer en plongeant tes personnages et ton histoire en elle ? Ah oui et ne t'inquiète pas: quand le jeu ne te plaira plus, tu pourras déconstruire ce que tu veux pour reconstruire selon ton nouveau rêve. Voila pour la réponse technique.


Dans l'énergie de la personne qui pose cette question il y a : J'ai trop souffert, j'ai trop mal, j'ai eu les yeux plus gros que le ventre, je ne digère pas l'intensité et la réalité de mon rêve. J'ai perdu le contrôle, je croyais pouvoir gérer, pouvoir vivre mes rêves sans être au contact de mes cauchemars.

Je ne fais plus la distinction entre l'un et l'autre si bien que, si mon rêve est aussi un cauchemar, alors je ne rêve plus, je ne fais que cauchemarder.

Bienvenue dans la réalité. Bienvenue dans les rêves incarnés. Bienvenue dans le rêve qui prend vie si bien qu'il devient et vient à ta rencontre. Si bien qu'il vient te montrer aussi le fond de la forme que tu as souhaité.

Il faut du temps. C'est un apprentissage d'intégrer qu'il n'y a pas de fin. Il n'y a pas d'aboutissement. Il n'y a pas un réel commun à tous et de temps en temps un rêve dans lequel tu plonges. Il n'y a pas de temps-morts. Il n'y a pas de pause, tu rêves, tu vis, tu rêves, tu vis, tu rêves, tu vis, tu rêves, tu vis. Tu ne peux pas sortir de l'eau et te sécher avant d'y retourner. Tu restes dans l'eau, tu suis le courant, tu te transformes au gré des aléas, tu rêves encore et le courant continue de t’emmener encore ailleurs.

Sous cet angle tu comprendras que ta priorité est de nourrir ton lien avec ton essence où que tu sois et quoi que tu fasses. Les rivages et les décors passent, apparaissent et disparaissent, tu n'auras aucune prise la dessus, mais tu seras toujours toi avec toi dans ce voyage infini.



« Je n'aime pas qu'on me dise que j'ai raison. Personne n'a raison ou tord, ce n'est qu'une question de point de vue. »


Oui et non. Dans l'énergie de la personne qui pose cette affirmation il y a : Je ne veux jamais avoir raison ce qui me permet de ne jamais avoir tort.

Nous sommes immergés dans un monde duel. Il fait jour ou nuit là où je me trouve. Ce qui n’empêche pas qu'il fasse jour pour quelqu’un d'autre que moi de l'autre coté de la planète alors que pour moi il fait nuit. Mais là où je me trouve précisément il fait jour ou nuit, pas les deux.

Avoir raison ou tord, gagner ou perdre suit la même mécanique. À moi de reconnaître les richesses de l'un et de l'autre. Gagner ou avoir raison me permet de donner, de livrer quelque chose que j'ai senti, dans lequel je me suis investi et que je partage avec celui qui a tort, celui qui perd. Perdre ou avoir tort me permet de recevoir, d'être livré de quelque chose de neuf, quelque chose que je n'avais pas vu venir et qui m'ouvre de nouvelles perspectives que j'accepte de recevoir de celui qui a raison, celui qui a gagné.

Vous sentirez donc que cette histoire de ne pas vouloir perdre ou gagner en dit long sur notre volonté de partager, de donner et de recevoir. Il y a en dessous de cet élan un désir morbide, celui d'en finir, de trouver une posture adaptable à toutes les relations, à toutes les situations et donc la possibilité de ne plus être impliqué, de ne plus être touchable et de disparaître.


On n'arrive pas à cet endroit par hasard. La souffrance, la peur, l'angoisse et le fait d'être persuadé qu'on est incapable nous amène à cet endroit. À nous de voir le signal d'alarme. À nous de nous rendre compte que lorsque je commence à jouer à ce jeu, c'est que je délire. C'est que j'ai besoin de me souvenir que je peux perdre et apprendre, et que je peux gagner et donner. Tout les moyens sont bons pour marcher sur ce chemin, régalez-vous.



« Quand je souffre, quand je vais mal, les autres aiment m'aider et me supporter. Je les sens en tirer de l'énergie et des bénéfices. Alors que lorsque je réussi et que je vais bien, les autres sont jaloux et hostiles. »


Bienvenue dans le panier de crabes. Il y a un voile a traverser concernant ce sujet. Penses-tu réellement que si tu t'enrichis, si tu te réalises et que tu deviens reconnu dans ton domaine, que si sur ce chemin tu partages ta richesse et que tu assumes haut et fort que ton succès tu le dois à ceux qui te supportent et t'inspirent et que tu les mets en avant ; penses-tu réellement qu'ils seront jaloux et hostiles ? Ne me fais pas l'affront de me citer les contres exemples qui te serviront à t'enfoncer...

L'énergie de la personne qui pose cette question m'envoie sur : Je veux réussir seule et me venger. Je veux réussir tout en montrant au monde entier que c'est un miracle parce qu'avec les débiles qui m'ont élevé et qui m'accompagnent je n'aurais jamais dû avoir de succès. Je veux que le monde entier se ligue contre les miens pour les harceler de « c'est odieux la manière dont vous avez aimé et élevé la merveille dont nous nous sommes fan comme vous n'avez jamais su l'être ».


La ligne de crête est fine pour réaliser que je parle de moi. Et donc que lorsque je pose une telle affirmation, c'est moi que je décris. C'est moi qui aime aider ceux qui sont dans le besoin pour me faire mousser et c'est moi qui jalouse ceux qui osent leurs ambitions pour les voir échouer.


En réalité ceux qui vous aiment et vous supportent sont d'accord et prets à vous aider au-delà de ce que vous imaginez. À vous de faire le premier pas. À vous de commencer, de faire avec ce que vous avez, de maximiser ce qui est disponible pour vous et le moment venu, lorsque vous aurez réellement besoin d'aide, ils seront là. Là où ils ne sont pas c'est que vous n'en avez pas besoin. Là où vous en avez besoin ils sont déjà là.

D'ailleurs à n'importe quel moment vous pouvez demander de l'aide, et selon la règle que l'on vient d'énoncer, si vous recevez l'aide demandée c'est qu'elle est la bienvenue, si vous ne la recevez pas c'est que vous pouvez faire autrement. Les autres ne jouent jamais pour ou contre vous. Ils jouent toujours avec vous, parfois dans le vide, parfois dans le plein.



« J'ai peur de ma grandeur, peur de prendre la grosse tête si j'ai du succès. J'ai peur de délaisser ceux que j'aime si je me consacre à une activité à succès . »


Dans l'énergie de la personne qui pose ces mots il y a : j'ai la flemme, j'ai déjà perdu, j'ai déjà échoué, j'ai déjà essayé et me suis retrouvée perdante, j'ai encore mal, j'en veux au sort de ne pas m'avoir préservé, j'ai peur de m'investir à nouveau dans quelque chose qui pourrait échouer.


Je connais cette énergie, je connais cette douleur, je connais ce trauma. Je partage avec toi ce que c'est que de se retrouver à cet endroit. Pourtant je me dois d'être sincère avec toi. Tu ne peux pas stagner. Tu ne peux pas t'arrêter. C'est à dire que si tu ne t'exprimes pas, si tu ne dis pas ce que tu as a dire sous les formes qui te parlent à toi, alors tu diras ce que tu as a dire sous des formes qui prendront possessions de toi. Concrètement, si tu ne vas pas au combat pour ce qui est précieux pour toi, tu iras au combat au mauvais moment, au mauvais endroit contre des gens et des choses que tu ne voudrais pas combattre. Ça me permet de faire le pont avec ta deuxième phrase au sujet de la peur de délaisser ceux que tu aimes. Si tu ne t'investis pas là où c'est important pour toi individuellement, tu vas être quelqu'un de vraiment chiant avec ceux que tu aimes. Tu vas décharger sur ceux qui t'entourent l'énergie que tu n'oses pas investir sur ce qui concerne ton ambition individuelle. C'est parce qu'il est important pour toi de prendre soin de tes relations intimes que tu dois prendre le chemin de ton succès individuel quel qu'il soit, quelque soit le temps que ça prendra. Le succès est une chimère jamais vraiment acquise. Mais sur son chemin on se défoule, on tombe, on se relève, on apprend, on grandit. Tout ça donne du sens à rentrer chez soi après l'effort pour partager autre chose avec nos proches.

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