Lettre d'aout 2025
- Romain Delaire
- il y a 6 jours
- 5 min de lecture
Lettre à mes soeurs et frères.
Bonjour à tous,
Je vous espère au plus proche de vous avant la nouvelle rentrée qui nous attend.
J'ai eu du mal à l'accepter, c'est entre autre pour cette raison que pendant plusieurs années je ne pouvais même plus vous proposer d'accompagnement.
Mais le vieillissement à ça de brillant qu'il révèle l'essence et fait disparaître le superflu. Mon point de regard de jeune vieux est que nous sommes bien immergés dans une "dimension prison", ou incarnés dans une "humanité en élevage industriel".
Initialement l'humain n'est pas un loup pour l'humain. La prédation, l'escroquerie, le mensonge (etc...), sont des conditionnements enseignés. Le troupeau humain est manipulé pour produire ce qu'on lui demande de produire. L'objectif étant que les humains ne soient pas trop malades pour continuer de produire, et pas trop en forme pour ne pas non-plus retrouver leur souveraineté et devenir hors de contrôle.
Comment êtes-vous invités à rester dans le rang ? Eh bien au travers de tout le divertissement et tous les chemins balisés et sécurisés que sont les zones touristiques, cinémas, centre commerciaux, restaurants, festivals, parcs d'attractions en tous genres et autres carrières professionnelles bien planifiées. Les rebelles sont aussi bien tenus en laisse grâce aux produits stupéfiants et aux méandres des plaisirs en tous genres permettant d'oublier la douleur d'être traité et de traiter soi-même nos frères et sœurs comme nous le faisons. Les moyens de nous calmer, de nous éteindre, de nous faire culpabiliser et douter de nous-même foisonnent.
En parallèle et de manière complémentaire, les occasions d’inciter à la flemmardise, à l’ivresse, à l’euphorie, à l’inconséquence et à la décompensation, les tentatives de faire à notre place en nous endettant, de nous vendre de quoi sentir encore moins notre sol et notre réalité foisonnent eux aussi. C’est affligeant, triste et difficile à croire.
Cette mécanique est tellement intégrée que nous en sommes les acteurs et les arbitres. Comme s’il y avait un berger pour mille moutons et qu’ainsi l’ordre venait de l’autodiscipline des moutons convaincus de leur impuissance et soumis aux moutons-en-chef eux-mêmes corrompus par le berger.
Cette corruption est enseignée au berceau, pour la plupart nos ambitions ne viennent pas de nous mais des histoires et des valeurs auxquelles les bergers nous ont biberonnés. Et quand ça vient d’aussi loin, quand le rêve est nourri depuis la tendre enfance, c’est difficile à l’âge adulte d’y renoncer, difficile de réaliser la supercherie et d’oser repartir d’une feuille blanche.
C’est le minimum que je puisse faire pour poser le décor. Je suis disponible si vous voulez des précisions et j’entre dans les détails en fonction de vos questions chaque vendredi en live sur youtube à 21h.
Bon ok et du coup on en fait quoi de cette histoire ?
Déjà il faut réaliser un paradoxe. D’un côté la machine à créer et maintenir l’illusion est d’une puissance et d’une efficacité prodigieuse techniquement et socialement (comme on l’a vu par notre soumission et notre volonté acquise) ; donc y résister c’est décider de s’élever soi-même à un très haut niveau de présence, d’hygiène et de responsabilité de soi. Et le paradoxe c’est que c’est faisable parce que le troupeau est bien trop grand. Pour le berger ce n’est pas grave de perdre quelques têtes, d’ailleurs il en a l’habitude en les qualifiants de futurs marginaux désœuvrés et dégénérés, espérant qu’ils souffriront de l’isolement et de leur interdiction à accéder aux récompenses des moutons dociles.
Donc c’est faisable mais c’est un travail de fourmis et d’orfèvrerie. La priorité commence par notre hygiène individuelle, corporelle, physique, énergétique, psychique et spirituelle. Il nous faut du cardio, de la médiation, de la nutrition, augmenter notre oxygénation, nous assouplir, jouer et nous renforcer à l’entrainement entre nous, et travailler à œuvrer dans le monde à ce qui nous tient à cœur et au corps. Et ça tous les jours, tous les jours, tous les jours et jusqu’à ce que mort s’ensuive.
La flemmardise, l’ivresse, l’amnésie, la décompensation, la fuite, les déresponsabilisations et autres tentatives de réconforts sont à combattre comme le virus par lequel nous sommes esclavagisable.
La violence et l’agressivité de ce qui veut nous endormir est d’une intensité telle que sans notre implication totale, il n’est pas de souveraineté accessible. Cet engagement ne peut pas être choisi à mi-temps.
Je ne devrais peut-être pas écrire ça, je verrais en fonction de vos réactions si ça valait le coup. Mais en ce qui concerne mon expérience intime, si je n’engage pas ce niveau d’implication, si je ne me tiens pas à chaque minute de chaque journée à, soit sincèrement m’impliquer dans mon programme, soit sincèrement improviser avec l’imprévu, ou soit sincèrement me régénérer ; alors je vois comme autre chose vient occuper l’espace en moi et autour de moi. Je vois combien mon attention est soit quelque chose que j’ose à chaque instant diriger vers ce que je veux profondément nourrir, soit alors mon attention est parasitée, comme si on profitait de mon absence de choix pour récupérer mon énergie et l’utiliser à des fins qui ne me conviennent pas du tout si je me penche sur les destinations.
Cette planète, pour la condition humaine (et pas que…), est une planète dégueulasse et flippante. Ici on est maltraités, éduqués et encouragés à nous maltraiter entre nous. Si vous réussissez à vous sentir bien dans ce monde c’est que vous avez réussi à vous déshumaniser. Si vous n’arrivez pas à vous y sentir bien c’est qu’il vous reste de l’humanité.
Ça ne veut pas dire que vivre ici n’a aucun sens. Mais qu’au contraire, si on est ici et qu’on n’est pas d’accord pour perpétuer cette manière de faire humanité, alors c’est l’occasion de faire entendre ici ce que c’est qu’un humain qui se respecte.
Ce respect commence et termine par soi-même. Nous ne changerons pas la donne, en tout cas pas de notre vivant, pas à notre échelle. A mes yeux l’enjeu n’est pas de réussir quoi que ce soit, de vaincre ou de renverser quoi que ce soit. Mais de prendre soin de nous-même et de ce monde comme les humains savent le faire dans cet univers aux endroits où ils ne sont pas mis en esclavage.
Voilà je n’ai pas réussi à faire moins long. Mon travail se tourne aujourd’hui vers cette évolution, pour que quiconque se sentirait d’oser ce niveau d’engagement avec lui-même puisse trouver une main tendue et un processus de mise en place et d’accompagnement. Vous trouverez les séances individuelles, les accompagnements et les stages ici.
Dans la même veine j’ai ouvert un canal télégram privé que vous pouvez rejoindre avec ce lien : https://t.me/+0_nHAHF2SIQ5MGI0
J’y partage des pratiques (Yoga, respirations, médiations, exercices énergétique, musculation homme et femme, running…), et de l’information (les documents que j’étudie et qui me semblent offrir au moins en partie de l’inspiration et/ou de la perspective).
Rien n’est demandé en échange sur ce canal, il n’y a pas de groupe de discussion, juste de l’information, et si vous pensez que certains documents vidéo ou autre mériteraient d’y figurer transmettez-les moi en privé et j’en jugerai après étude.
Merci d’avance de vos contributions quelles qu'elles soient.
Bonne rentrée à tous
Romain
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