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Non-dualité ?

  • Photo du rédacteur: Romain Delaire
    Romain Delaire
  • 5 avr.
  • 2 min de lecture

Alors il semblerait que certains se pignolent encore les méninges sur des sujets comme la "non-dualité" et "l'éveil" chaud, froid, tiède, tempéré... Est-ce que nous sommes ? Est-ce que je suis ce que je pense ? Est-ce que je suis mon corps ? Est-ce que je suis mon nez ? Est-ce que je suis ma fourchette ? Et que penser de ma basket ?


Et si on s'aimait simplement comme on est ?

Il n'est pas question ici de stagner, de se satisfaire ou de prôner l'oisiveté. Il est question de vous partager que vous décollez sur ces questions métaphysiques pour esquiver les élans simples et instinctifs de votre ventre parce que vous n'assumez pas l'amour qui régit les élans du règne animal, et donc la libération de la jouissance de votre ventre.


Donc en gros, quand vous arrivez au bout de votre construction intelligente sur ce que vous êtes, ce qui justifie votre histoire, vos positionnements et vos acquis; que ce qui vous reste ce sont des désirs et des élans incohérents avec votre morale et vos principes; vous partez dans des questions metaphysiques comme vous prendriez une substance pour oublier le conflit intérieur et décompenser avec les mauvaises personnes au mauvais endroit.


Si le ton de mes mots pourrait laisser penser le contraire, je ne vous jette pour autant pas la pierre. Lorsqu'on prend conscience de certains niveaux de mensonges avec soi, une pause et quelques câlins ça fait du bien.


Ensuite on peut redescendre simplement, pas à pas, faire le choix de d'abord reconnaître ce qui est là, ceux qui sont là. Ne plus considérer que vous pourriez être ralenti dans votre course folle à une réalisation bidon, arrêter de vous pignoler sur la superficialité des rapports merveilleux que vous découvrez avec tous ces autres addicts au perchage que vous croisez en stage; puis soigner et pousser votre relation à ceux et à ce qui vous entoure, qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il neige.


Oui vous pouvez produire un amour extraordinairement intense et enrichissant entre humains, mais si ce n'est pas avec des humains avec qui vous savez dans vos tripes pourvoir vivre le pire, alors vous ne faites qu'effleurer le sujet.


Comment on fait ça ? On plonge avec ceux qui sont là dans le pire de ce qui nous arrive. On prend la mer et on vit tout les déboires du voyage ensemble. On ajuste, on adapte, on fait évoluer notre organisation mais on se dit merdre quand c'est vrai, et on se roule des pelles quand c'est vrai.

On ne joue pas à dire merde en secret en face de ceux avec qui ça ne nous engage pas, et on ne roule pas des pelles à ceux avec qui nous ne sommes pas engagés.


Si ça vous parle, on prend soin de ça ensemble.



 
 
 

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