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Prudence est-elle mère de sûreté ?

  • Photo du rédacteur: Romain Delaire
    Romain Delaire
  • 3 avr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 avr.

Vous le connaissez ce dicton "Prudence est mère de sûreté" ?

Dans Wikipedia elle est traduite par "il faut rester prudent pour rester sain et sauf".

On arrive au moment où il vous faudra choisir votre stratégie, est-ce que votre premier commandement est de rester sain et sauf ?


Je vais pas trop vous faire le débile qui se fout de mourir (ce n'est pas le cas), mais si votre stratégie est d'abord de ne pas mourir vous savez que c'est une stratégie qui est vouée à l'échec. Est-ce que le fil rouge d'une vie peut être de ne pas vouloir mourir ? Ou est-ce qu'on assume de ne pas trop abuser mais que nous ne sommes pas en sucre, que des coups on en prendra, que d'ailleurs plus on accepte d'en prendre et plus on est à l'aise dans l'adversité ; mais surtout que la vie est une grande aventure pour les yeux et les rêves d'un enfant, que le gamin que vous êtes, lui, il veut vivre ; juste ne pas mourir ce n'est pas une option pour lui. Quand vous ne voulez juste pas perdre, juste pas reculer, le gamin en vous meurt, et quand votre gamin meurt c'est la panique, il ne vous reste plus qu'à vous retrancher dans vos certitudes et votre sens des responsabilités en attendant gentiment que ça se termine.


Et je ne vous parle pas de votre agressivité grandissante pour tout ceux qui osent vivre pour profiter. Ah bah si je vous en parle finalement, c'est comme ça que vous vous retrouvez entouré de cons que vous jalousez et critiquez. Parce que oui il faut vivre avec une certaine dose de connerie pour oser s'exposer à la vie, à la peur d'échouer, à la douleur de perdre ceux qu'on aime tout en soignant notre désir ardant de vivre, de nous battre pour ce qui est beau, de marcher vers ce qui est bon.


Ça se soigne, ou plutôt ça s'éduque, le feu de l'animal sauvage que vous êtes est disponible au fond de vous, il n'a juste pas votre intelligence et vos principes, il sent, il va, il sait; votre intelligence est là pour l'aider pas pour le mater. Oubliez l'idée de ne plus avoir de problème, l'animal que vous êtes court droit vers la mort, acceptez plutôt de marcher avec lui, de le soigner et de mettre tout votre cœur à respecter les merveilles et les emmerdes qu'il débusque.




 
 
 

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