Vous êtes beaux,
- Romain Delaire
- il y a 3 jours
- 2 min de lecture
Vous êtes vivants,
Vous avancez,
Vous persévérez,
Vous expérimentez.
Je suis là avec vous,
Dans cette rue,
Dans ce pays,
Dans ce décor.
Je vous écris depuis un endroit paisible,
Un endroit où je suis moins aspiré par le jeu, les enjeux, les peurs, les espoirs, les angoisses et les limitations.
À cet endroit j'ai le temps de vous regarder.
À la fois vous m'inquiétez, vous semblez enfermé dans des petites boucles, des petites histoires, des petits rôles et vous les vendez et revendez à tous ceux qui tendent l'oreille sur votre passage.
À la fois je vous jalouse, vous vous offrez des vies, des activités, des jouets, des voyages et des aventures qui me font rêver.
À la fois je vous desire, j'aime vos odeurs, vos corps, vos parfums, vos accents, vos mains, vos regards, votre instinct et votre grâce à danser vos vies, vos amours et vos élans.
Je me sens différent, je n'ai pas la force des combats populaires, pas la faim des réussites personnelles, pas l'humilité des travailleurs anonymes et même pas la malice des profiteurs du système.
Moi j'aime juste être là avec vous. J'aime partager ce moment avec vous. J'aime vous aimer, j'aime vous chanter, j'aime vous écrire, j'aime vous toucher, j'aime vous faire rêver, j'aime vous rappeler à votre divinité, j'aime vous rappeler à votre animalité.
J'aime aussi tout ce que vous touchez en moi, mon corps, mon âme, mon cœur, ma vie.
J'aime quand vous me voyez, j'aime quand vous sentez mes handicaps, j'aime quand vous prenez soin de moi, quand vous m'aidez là où je ne sais pas m'aider, quand vous m'aimez là où je ne sais pas m'aimer.
J'aime quand on joue ensemble, quand on rêve ensemble et quand on pleure ensemble.
J'espère avoir ma place parmi vous, j'aimerais avoir ma place parmi vous. J'ai peur de ne pas suffire, ni dans ce que je suis, ni dans ce que je fais, mais je chéri ce désir de me sentir important pour vous autant que vous l'êtes pour moi.
Que l'on se sache de loin ou de près, que l'on se rencontre de loin ou de près, merci à vous d'être mon monde. Merci à vous de m'offrir ce voyage époustouflant aussi tendre qu'engageant.







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